La conduite sous l’influence de drogues est une infraction grave qui peut avoir des conséquences désastreuses pour les usagers de la route. Outre les dangers pour la sécurité, quelles sont les répercussions sur le permis de conduire en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants ? Cet article vous apporte un éclairage complet sur les sanctions encourues et les démarches à suivre.
Les différentes infractions liées à la conduite sous l’emprise de drogues
Il existe plusieurs types d’infractions liées à la conduite sous l’influence de drogues. La législation française distingue ainsi :
- La conduite en état d’ivresse manifeste : lorsqu’un conducteur présente des signes évidents d’altération de ses facultés du fait de la consommation de stupéfiants.
- La conduite après usage de stupéfiants : lorsque le conducteur a consommé des drogues, même si cela n’a pas nécessairement affecté ses capacités à conduire.
Ces deux infractions sont passibles d’amendes, de peines d’emprisonnement et d’autres sanctions, notamment en ce qui concerne le permis de conduire.
Les sanctions encourues pour ces infractions
Pour la conduite en état d’ivresse manifeste, les sanctions prévues par le Code de la route sont les suivantes :
- Une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros.
- Un retrait de 6 points sur le permis de conduire.
- Une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
- L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter un nouveau permis pendant une durée maximale de trois ans.
Pour la conduite après usage de stupéfiants, les sanctions prévues sont :
- Une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros.
- Un retrait de 6 points sur le permis de conduire.
- Une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans, notamment en cas de récidive ou si l’infraction est commise en même temps qu’une autre infraction routière grave (comme la conduite en état d’alcoolémie).
Dans les deux cas, des peines complémentaires peuvent également être prononcées, telles que :
- La confiscation du véhicule.
- L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant.
Les démarches en cas de contrôle positif
En cas de contrôle positif à l’usage de stupéfiants, plusieurs démarches sont à effectuer pour régulariser sa situation et éviter des sanctions plus lourdes. Tout d’abord, il est nécessaire de se soumettre à une prise de sang afin de confirmer la présence de drogues dans l’organisme.
Si les résultats sont également positifs, le conducteur doit alors répondre à une convocation au commissariat ou à la gendarmerie. Selon la gravité de l’infraction et le casier judiciaire du conducteur, une comparution devant le tribunal peut être requise.
Dans ce contexte, il est vivement conseillé de faire appel à un avocat spécialisé en droit routier pour assurer sa défense et tenter d’obtenir une peine plus clémente. L’avocat pourra notamment plaider en faveur d’une suspension partielle du permis de conduire plutôt qu’une annulation totale, ou demander des aménagements en fonction des besoins professionnels du conducteur.
En conclusion : ne prenez pas le volant sous l’influence de drogues
Les conséquences pour le permis de conduire en cas de conduite sous l’influence de drogues sont sévères et peuvent impacter durablement la vie quotidienne des contrevenants. Il est donc crucial de ne jamais prendre le volant après avoir consommé des stupéfiants, même si vous estimez que votre capacité à conduire n’est pas altérée.
Pour prévenir ce type d’infractions, il est essentiel d’adopter des comportements responsables et citoyens en matière de sécurité routière. Cela passe notamment par le respect des règles du Code de la route, mais aussi par une prise de conscience des risques liés à l’usage de drogues au volant.